vendredi 4 juin 2010

LA FETE D’AUREVOIR AUX FINALISTES

Chaque chose a son temps. A un moment donné, on doit arriver à la fin d’une chose qui annonce automatiquement le début d’une autre. Pour un missionnaire, il peut être la fin d’une mission qui annonce le commencement d’une autre. Et en conséquence il doit se déplacer. Au cours de cela une chose qui pourra être difficile pour quelques uns c’est de dire au revoir. Ce simple mot peut avoir en même temps des sentiments mélangés : un sentiment de joie et un sentiment de douleur. D’une coté, le sentiment peut être joyeux parce qu’on a accompli la mission confiée. De l’autre coté le sentiment de douleur arrive car on ne se verrait plus. Voila les sentiments qui étaient dans nous cœurs, le mercredi 02/06/2010, quand les huit confrères qui ont fini leur cycle de formation en Théologie nous disaient officiellement au revoir. Cela était dans notre communauté (Missionnaires Comboniens scolasticat) à Kintambo, Kinshasa, R.D.C. La fête a commencé par la célébration eucharistique célébrée par P. Yvon, Lazariste, et suivi par un grand repas. Au tant que missionnaires, nous n’étions pas seuls mais entourés par des amis invités.


Denis Olok

Le 03/06/2010

vendredi 28 mai 2010

LE RENOUVELLEMENT DE VOEUX

"Et quiconque aura laissé maison, frères, soeurs, père, mère, enfants ou chants à cause de mon nom, reçevra bien davantage..." (Mt 19,29). C'est dans cette attitude de détachement pour se mettre à la suite de Jésus qu'hier, 1 mai, 2010, à Kintambo Jamaique, Kinshasa, R.D Congo; vingt-deux scolastiques missionnaires Comboniens ont solennellement renouvellé leurs consécrations religieuses. Autour de l'autel n'étaient pas seulement religieux et religieuses Comboniennes mais aussi des prêtres, laïcs comboniens, les familles comboniens et des amis des comboniens. L'ambiance définit la pensée de notre fondateur, St. Daniel Comboni: "Nos missionnaires, prêtres et laïcs, vivent ensemble, unis dans la même vocation" (Daniel Comboni, Les lettres et les écrits, Rome, 2000, no. 2495). Pour Comboni, l'importance de la présence de laïcs (africains) en mission est indispensable. Un des ses premières soucis dans la mission: préparer des laïcs (africains) comme "apôtres de la foi et la civilisation dans leurs propres patries; sans eux l'oeuvre de la mission est stérile (ibid... no. 3293).
  Dans son homélie (2Co 4, 5-10; Mt 19,16-30), père Eliseo TACCHELLA, provincial des missionaire Comboniens en R.D Congo, a souligné que saint Paul, dans la première lecture, nous parle d'un trésor qui est très bon et qui remplie notre vide et ce trésor est Jésus Christ. Ce dernier doit être partager dans la vie de service aux autres. en faisant allusion au jeune riche homme, dont l'évangile nous parle, père Eliseo a interpellé les vingt-deux jeunes hommes qui renouvelaient leurs consécrations à témoigner du Christ dans la sainteté de vie. celle dernière n'est qu'en possible se laissant remplir par le Christ, le très bon trésor, sinon on risque de se trouver dans une sorte de vide et d'isolement intolérable. Le provincial a terminé son homélie avec une invitation non seulement aux vignt-deux mais à tout le mode à chercher à etre "saint comme le Père céleste est saint". Ici Comboni nous dira: "Les missionnaires doivent être saints et capables; saint c'est à dire complètement étrangers aux péchés et à l'offense à Dieu et humbles. Mais cela ne suffit pas, if faut de la charité pour que ses sujets soient capables" (Ibid... no. 6655).
Après l'eucharistie, tous se sont réjouir dans un agapé fraternelle fait d'un repas copieux.









Kinshasa, le 2 mai 2010
OLOK Denis, Mccj


vendredi 16 avril 2010

Du nouveau!

Voici mon adresse: http://www.lesamj.blogspot.com/.
Cordiale bienvenue!

La proprété, un mythe à Kinshasa.

Kinshasa, Capitale de la RDC qui était jadis appelée, "Kinshasa la belle", est devenue "Kinshasa la poubelle" et pourtant c'est elle qui reflète l'image de tout le Congo. Dans cette situation le gouvernement congolais a une grande part de responsabilité, mais la population en a aussi, peut-être la plus grande d'ailleurs. Car  ce n'est quand même pas l'Etat qui autorise la population de faire par exemple d'une rivière ou d'un ruisseau ou encore d'une route une poubelle où l'on peut jeter n'importe quoi. Cela reste donc un grand défi et pour les peuples mais surtout pour les autorités étatiques parce que ce sont eux qui doivent exhorter rigoureusement à la proprété, sinon les conséquences sont très fâcheuses.

mardi 13 avril 2010

Bonne fête de Pâques à tous!

J'ai besoin d'aide je n'arrive pas à créer un lien entre mon blog personnel et le blog de la promotion. Que faire? Je suis bloquer au niveau où je ne trouve pas ajouter un lien. Néanmoins decouvrez-moi à l'adresse suivante: htt://WWW.osezgrandpddm.blogspot.com

dimanche 11 avril 2010

COMPRENDRE LE SENS DU PECHE DANS UN MONDE PETRI PAR LA MODERNITE

Résultats des recherches du sens plus ou moins approfondi des mots ci-après :

I. PECHE

       D’une manière générale, le péché est une faute contre la raison, la vérité, la conscience droite ; il est un manquement à l’amour véritable envers Dieu et envers le prochain à cause d’un attachement pervers à certains biens. Il blesse la nature de l’homme est porte atteinte à la solidarité humaine. Il a été défini comme une parole, un acte ou un désir contraire à la loi éternelle.

Selon le Catéchisme de l’Eglise catholique pp. 388 – 392

I.1 Péché véniel

       Le péché véniel laisse subsister la charité même s’il l’offense et la blesse. On commet un péché véniel quand on n’observe pas dans une matière légère, la mesure prescrite par la loi morale ou quand on désobéit à la loi morale en matière grave mais sans pleine connaissance ou sans entier consentement.

       Le péché véniel affaiblit la charité, il traduit une affection désordonnée pour des biens crées ; il empêche le progrès de l’âme dans l’exercice des vertus et la pratique du bien moral et pour cela il mérite des peines temporelles.

       Le péché véniel délibéré et resté sans repentance nous dispose peu à peu à commettre le péché mortel. Néanmoins, notons que le péché mortel ne nous rend pas contraires à la volonté et à l’amitié divine. Il ne rompt pas l’alliance avec Dieu. Il est humainement réparable avec la grâce divine. A ce propos, saint Augustin cité dans le catéchisme de l’Eglise catholique, affirme ce qui suit :

« L’homme ne peut, tant qu’il est dans la chair, éviter tout péché, du moins les péchés légers. Mais les péchés que nous disons légers, ne les tiens pas pour anodins. Si tu les tiens pour anodins quand tu les pèses, tremble quand tu les comtes. Nombre d’objets légers font une grande masse ; nombre des gouttes emplissent un fleuve ; nombre de grains font un monceau. Quelle est alors notre espérance ? Avant tout, la confession ». Saint Augustin

       Peut-on alors égaler le péché véniel à la faute ? Pas du tout, en ce sens que la faute selon notre attendement est bien sûr un acte mauvais mais posé par inadvertance.

I.2 Le péché grave

       Le péché grave est celui qui porte sur une matière grave. Cette dernière est déterminée par les dix commandements selon la réponse de Jésus au jeune homme riche : « ne tue pas, ne commets pas d’adultère, ne vole pas, ne porte pas des faux témoignages… » Encore faut-il remarquer que ces péchés en question se diffèrent et ne s’égalent pas, du moins selon une vision humaine. Par exemple un vol est visiblement plus grave. Néanmoins, l’ignorance involontaire peut diminuer sinon excuser l’imputabilité d’une faute grave. Mais nul n’est sensé ignorer les principes de la loi morale qui sont inscrit dans la conscience de tout homme.

       Tout compte fait, il conviendrait pour nous de ne pas faire fie des impulsions, des passions qui peuvent également réduire le caractère volontaire et libre de la faute, de même que les pressions extérieures ou des troubles pathologiques. Enfin, spécifions que le péché par malice, par choix délibéré du mal est plus grave. La violence exercée contre les parents est de soi plus grave qu’envers un étranger.

I.3 Le péché mortel

        Le péché mortel est celui qui détruit la charité dans le cœur de l’homme par une infraction grave à la loi de Dieu. Il détourne l’homme de Dieu qui est sa fin ultime et sa béatitude en lui préférant un bien inférieur. Le péché mortel attaquant en nous le principe vital qu’est la charité nécessite une nouvelle initiative de la miséricorde de Dieu et une conversion nouvelle qui s’accomplit normalement dans le cadre du sacrement de la réconciliation.
Pour qu’un péché soit mortel, trois conditions sont d’un seul tenant requises :

Est mortel tout péché
- qui a pour objet une matière grave,
- qui est commis en pleine conscience et,
- qui est commis après une délibération mûre.

       Le péché grave présuppose le caractère peccamineux de l’acte, de son opposition à la loi de Dieu. Il implique un consentement suffisamment délibéré pour être un choix personnel. Il entraîne par conséquent la perte de la charité et a privation de la grâce sanctifiante, c’est-à-dire de l’état de grâce si bien que pour peu qu’il n’est pas racheté par le repentir et le pardon de Dieu, il cause l’exclusion du Royaume du Christ et la mort éternelle de l’enfer.

       Toujours dans le cadre du péché mortel, en Mc. 3, 29 et Mt.12, 32 nous lisons ce qui suit « Quiconque aura blasphémé cotre l’Esprit saint n’aura ,jamais de pardon, il est coupable d’une faute éternelle ». Autrement dit, qui refuse délibérément d’accueillir la miséricorde de Dieu, rejette le pardon de ses péchés et le salut offert par l’Esprit saint, parce qu’un tel endurcissement peut conduire à l’impénitence finale et à la perte éternelle.

Frère KAHINDO MAKUKO Baudouin, osc.